Le 26 mars, Santé animale Canada a organisé une réunion de lancement sur la fièvre aphteuse à Ottawa selon une formule hybride. Près de 120 personnes y ont assisté en ligne et en présentiel, dont des représentantes et des représentants des gouvernements FPT : l’ACIA (Santé des animaux, Affaires internationales, bureau du Vétérinaire en chef), Agriculture et Agroalimentaire Canada et la plupart des ministères provinciaux de l’Agriculture. L’industrie était représentée par le Conseil canadien du porc, l’Association canadienne des bovins, Les Producteurs laitiers du Canada, la Fédération canadienne du mouton, la Canadian Cervid Alliance, l’Association canadienne du veau, l’Association nationale de nutrition animale du Canada, le Conseil des Viandes du Canada et quelques-unes de leurs sociétés membres.
La réunion visait à entamer des conversations sur la planification et la préparation liées à la fièvre aphteuse, une maladie contagieuse à déclaration obligatoire au Canada qui touche les animaux biongulés et qui est signalée dans d’autres pays, hors de l’Amérique du Nord.
Depuis cinq ans, la planification et la préparation liées à la peste porcine africaine (PPA) ont beaucoup avancé avec la création du Conseil exécutif de gestion de la PPA, qui inclut plus de 200 points de contact du fédéral, des gouvernements provinciaux et territoriaux et de tous les volets de l’industrie porcine. L’histoire, les structures et les processus de cette collaboration sans précédent ont été présentés en matinée par de nombreux groupes de travail. L’après-midi, lors d’une séance de remue-méninges, il a été discuté des leçons du modèle de la PPA qui pourraient s’appliquer à la fièvre aphteuse. Il est clair que les piliers d’intervention de la préparation aux deux maladies sont semblables et qu’il n’est pas nécessaire de créer une nouvelle structure, mais il y aura beaucoup d’autres discussions plus complexes sur l’achèvement du travail sur la PPA et les façons d’en recentrer les activités sur la fièvre aphteuse et d’autres maladies animales exotiques.
Les autres éléments à l’ordre du jour ont été l’état d’avancement de la stratégie de vaccination contre la fièvre aphteuse, qui complète la banque de vaccins contre la fièvre aphteuse, et le résumé d’une analyse environnementale du matériel de biosécurité menée par les parties prenantes du secteur du bétail.
De nombreux sujets ont été couverts durant la journée. Les parties prenantes ont retenu de la séance qu’il est essentiel de travailler en collaboration, et que les structures et les processus mis en place pour la PPA peuvent rendre le travail sur la fièvre aphteuse plus efficace.