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Reducing Stress and Depression During and After the Holidays/ Réduire le stress et la dépression pendant et après la période des fêtes

December 31st, 2019 by Dr. Kathy Keil

Farming is one of the most stressful occupations. A recent survey of more than 1,100 Canadian farmers found 45 per cent reported high stress, 58 per cent had various levels of anxiety and 35 per cent reported depression (Jones-Bitton, Andria, et al. "Stress, anxiety, depression, and resilience in Canadian farmers. Social psychiatry and psychiatric epidemiology (2019): 1-8). Farming is often connected to family and that can make holiday time and gatherings feel chaotic and even more stressful.    Holidays can also be particularly triggering for farmers and people who have a history of trauma associated with the holidays or struggle already with depression and anxiety. 

After the holidays can be a tough time too.  The busyness of the holidays is over and the snow and cold weather can make day to day feel overwhelming – snow needs to be cleared, waterlines freeze, and animals go through more feed and bedding.  The days are shorter and some of us may experience Seasonal Affective Disorder (SAD), a form of depression that can include sleep disturbances, fatigue, irritability and feelings of hopelessness. 

Here are some tips on reducing stress and depression during and after the holidays adapted from the Canadian Mental Health Association.

  1. Acknowledge your feelings.  It’s OK if you feel overwhelmed with thoughts and worries.  You are not alone.  And it’s OK to tell others when you are feeling off.   Verbalizing how you are feeling and what you need can be intimidating if you  have never done it before.
  2. Reach out.  Using your voice is a strength that is powerful and releasing.  Reach out to someone you trust by talking to a spouse, friend, your doctor, a counsellor, or call a local distress line.  Don’t hesitate to call a distress line if you are feeling a little lonely or need to talk a problem out.  Distress lines have staff available 24 hours a day, are free, and anonymous.  A list of all Canadian crisis centres is available at www.suicideprevention.ca.
  3. It’s OK to notice things in others.  If you are someone who is aware and notices when a friend or family member is not themselves or acting off, it’s OK to ask them how they are feeling and what is on their mind.  Listen non-judgmentally to their response. Show them that you want to listen and understand.  You do not need to be Dr. Phil and solve their problems, just be supportive and ask what you can do to help them.  Most provinces have a 211 phone number that specializes in providing free information and referral regarding community, government and social services including mental health help. 
  4. Be realistic.  There are decisions to be made about food and family and we want to do it right, yet too much demand on our resources can mean we lose perspective on what is important.  Just getting together with others fosters social connections which are like informal support groups. Don’t set the bar too high on what you want to achieve or do.
  5. Set aside differences.  Farming is a lifestyle that is rooted in traditions and routines.  Yet as families grow, traditions and routines change. Try to accept people and routines for what they are.  Decide ahead of time how much of yourself you will give to others, what you will and will not talk about, and how much you want to share.
  6. Take a breather.  Insight Timer is a free app with loads of guided mindfulness meditation breaks.  I like listening to Neil Tranter, try his 5 minute mindfulness pause.  He helps us pay attention to sensations, like sight and sound and touch which is a great way to clear your mind and come back to the present moment feeling refreshed.
  7. Be good to yourself.  It’s OK to give yourself care and compassion.  Everything and everyone will be OK while you spend time doing something you enjoy.  Self-compassion is treating yourself the way you would care for someone you love.  Try some guided self-compassion exercises by Dr. Kristin Neff on the app called Insight Timer.  I like the 5 minute self-compassion break.

 

May this blog help you find contentment and hopefulness during and after the holiday season.  Be well.  Here are more supports to help you and those you love:

 

Klinic Community Health Centre 204-786-8686 1-888-322-3019 Suicide Line 1-877-435-7170. 24 hour telephone crisis line providing counselling, crisis intervention, support, information and referrals by counsellors who are also farmers.

Canadian Mental Health Association www.cmha.ca  Excellent source of information about mental illness. 

Centre for Addiction and Mental Health www.camh.ca Easy to use online tutorials about mental health problems including substance misuse.

WWW.DOMORE.AG - Mental health resources for livestock producers in Canada.  Check out their helpful and empowering resources @domoreag

L’agriculture est l’une des professions les plus stressantes. Selon un récent sondage auprès de plus de 1 100 agriculteurs canadiens, 45 p. 100 ont dit vivre beaucoup de stress, 58 p. 100 ont dit faire de l’anxiété (à divers niveaux), et 35 p. 100 ont dit être déprimés (Andria Jones-Bitton et coll., « Stress, anxiety, depression, and resilience in Canadian farmers », Social Psychiatry and Psychiatric Epidemiology [2019], p. 1-8). Et comme l’agriculture est souvent une affaire de famille, la période des fêtes et les réunions peuvent sembler chaotiques et encore plus stressants. Les fêtes peuvent aussi susciter des émotions inconfortables chez les agriculteurs et les personnes qui ont des antécédents de traumatismes associés aux jours fériés ou qui sont déjà aux prises avec la dépression et l’anxiété.

La période qui suit celle des fêtes peut aussi être difficile à vivre. La frénésie des fêtes est terminée, et la neige et le froid peuvent rendre le quotidien accablant : il y a de la neige à pelleter, des conduites d’eau qui gèlent, et les animaux consomment plus de nourriture et de litière. Quand les jours sont plus courts, certains d’entre nous souffrons de trouble affectif saisonnier (TAS), une forme de dépression qui peut s’accompagner de perturbations du sommeil, de fatigue, d’irritabilité et de sentiments de désespoir.

Voici quelques conseils, adaptés de l’Association canadienne pour la santé mentale, pour réduire le stress et la dépression pendant et après la période des fêtes.

  1. Reconnaissez que vous souffrez. C’est correct de se sentir dépassé par ses pensées et ses inquiétudes. Vous n’êtes pas seul. Et quand ça ne va pas bien, c’est correct de le dire aux autres. Il peut être intimidant d’exprimer ses sentiments et ce dont on a besoin si on ne l’a jamais fait avant.
  2. Demandez de l’aide. Votre voix est puissante et libératrice. Adressez-vous à une personne en qui vous avez confiance : votre conjoint ou conjointe, une amie, votre médecin, un conseiller ou une ligne d’écoute téléphonique locale. N’hésitez pas à appeler si vous vous sentez un peu seul ou que vous avez besoin de parler. Les lignes d’écoute sont gratuites et anonymes, et leur personnel est disponible 24 heures sur 24. Vous trouverez un répertoire des centres de crise canadiens sur www.suicideprevention.ca.
  3. C’est correct de remarquer des choses chez les autres. Si vous êtes une personne sensible et que vous vous apercevez qu’un ami ou un membre de la famille est tourmenté ou ne se comporte pas comme d’habitude, c’est correct de leur demander comment ils vont et ce qui les tracasse. Écoutez leur réponse sans porter de jugement. Montrez-leur que vous voulez écouter et comprendre. Vous n’avez pas besoin d’être Dr. Phil et de résoudre leurs problèmes, mais simplement d’être là et de leur demander comment vous pouvez les aider. La plupart des provinces ont un numéro de téléphone 211 où l’on peut obtenir des informations gratuitement et se faire aiguiller vers des services de proximité, des bureaux du gouvernement et des services sociaux, notamment pour obtenir de l’aide en santé mentale.
  4. Soyez réaliste. Il y a des décisions à prendre au sujet des repas et de la famille, et nous voulons bien faire les choses, mais si nous sommes trop sollicités, nous risquons de perdre de vue le plus important. Le simple fait de nous réunir favorise les connexions sociales, qui sont comme des groupes d’entraide informels. Ne mettez pas la barre trop haut pour ce que vous voulez faire et accomplir pendant les fêtes.
  5. Oubliez les différends. L’agriculture est un mode de vie enraciné dans les traditions et les habitudes. Mais à mesure que la famille grandit, traditions et habitudes doivent être adaptées. Essayez d’accepter les gens et les habitudes pour ce qu’ils sont. Décidez d’avance combien de votre temps vous voulez donner aux autres, ce dont vous voulez et ne voulez pas parler, et ce que vous êtes prêt à divulguer.
  6. Faites une pause. L’application Insight Timer est gratuite et contient de nombreuses médications guidées. J’aime écouter Neil Tranter; essayez sa pause « pleine conscience » de 5 minutes. Il nous aide à prêter attention aux sensations comme la vue, l’ouïe et le toucher, ce qui est un excellent moyen de faire le vide et de revenir à l’instant présent, frais et dispos.
  7. Prenez soin de vous. C’est correct de s’accorder des soins et de la compassion. Aucune tâche ni aucune personne n’en pâtira si vous passez du temps à faire quelque chose qui vous plaît. L’auto-compassion, c’est s’occuper de soi comme d’une personne chère. Essayez quelques exercices guidés d’auto-compassion de Dre Kristin Neff sur l’application Insight Timer. J’aime bien sa pause de 5 minutes d’auto-compassion.

 

Puisse ce blogue vous aider à trouver le contentement et l’espoir pendant et après les fêtes de fin d’année. Portez-vous bien. Voici d’autres ressources pour vous aider et aider vos proches :

 

Klinic Community Health [Manitoba] 204-786-8686 1-888-322-3019 Ligne de prévention du suicide : 1-877-435-7170. Une ligne d’écoute téléphonique disponible 24 heures sur 24 qui offre du counseling, des interventions de crise, de l’appui, des informations et des références par des conseillers qui sont aussi des agriculteurs.

Association canadienne pour la santé mentale cmha.ca/fr Une excellente source d’informations sur la maladie mentale.

Centre de toxicomanie et de santé mentale www.camh.ca/fr Des tutoriels en ligne faciles à utiliser sur les troubles de santé mentale, dont le mésusage des substances.

www.domore.ag - Des ressources en santé mentale pour les producteurs d’animaux d’élevage au Canada. Allez voir leurs ressources utiles et valorisantes @domoreag

 

 

About the Author

This blog was written by Dr. Kathy Keil, a technical services veterinarian with Merck Animal Health. Dr. Keil studied cognitive and neuropsychology in her undergraduate and graduate psychology degrees prior to attending veterinary school and is currently studying to be a counsellor.  She has training in Mental Health First Aid, safeTALK suicide awareness, ASIST suicide intervention, and is licensed to teach safeTALK. She regularly teaches mental health wellness to Canadian veterinary professionals.   She is a member of the both the Canadian (CVMA) and Alberta (AbVMA) Veterinary Medical Association Member Wellness Committees and is the leading force behind the Merck-CVMA “It’s Time to Talk about Mental Health in Vet Med” Awareness Campaign.

L’auteure de ce blogue est Dre Kathy Keil, médecin vétérinaire des services techniques chez Merck Santé animale. Dre Keil a étudié la psychologie cognitive et la neuropsychologie au cours de ses études de premier et de deuxième cycles avant de fréquenter l’école vétérinaire, et elle étudie actuellement pour devenir conseillère. Elle a suivi des formations de premiers secours en santé mentale, de sensibilisation au suicide (safeTALK) et d’intervention auprès des personnes suicidaires (ASIST) et est autorisée à enseigner la méthode safeTALK. Elle enseigne régulièrement le mieux-être mental à des professionnels canadiens de la médecine vétérinaire. Elle est membre des comités du bien-être des membres de l’association canadienne (ACMV) et de l’association albertaine (AbVMA) des médecins vétérinaires et organisatrice principale de la campagne « Il est temps de parler de santé mentale en médecine vétérinaire » menée conjointement par Merck et l’ACMV.

 


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